Our Philosophy

La philosophie de l’ACPEQ représente le fondement même qui oriente toutes les actions et toutes décisions de l’Association. D’une part, l’ACPEQ puise sa philosophie du mouvement chrétien de l’école-maison, basé sur certains principes bibliques, par exemple, sur ces versets bien connus de Deutéronome 6 : 6-7

Ces paroles que j’institue pour toi aujourd’hui seront sur ton cœur.  Tu les inculqueras à
tes fils et tu en parleras quand tu seras chez toi et quand tu seras en chemin, quand tu
te coucheras et quand tu te lèveras.

Dans le milieu éducatif chrétien, ces versets sont communément interprétés comme montrant que l’éducation est la responsabilité des parents, tout le temps et partout.

D’autre part, la philosophie de l’ACPEQ s’appuie sur les traditions légales connues depuis des siècles, sur lesquelles sont bâties nos lois actuelles, et qui placent l’institution et l’autorité familiale comme socle de la société. À titre d’exemple, citons simplement notre Code Civil, article 599 : « Les père et mère ont, à l’égard de leur enfant, le droit et le devoir de garde, de surveillance et d’éducation. »

Concrètement, cela se traduit pour l’ACPEQ par cette philosophie, énoncée comme suit :

  1.  L’ACPEQ estime qu’il revient d’abord et avant tout aux parents de voir au bien-être, à la socialisation et à l’éducation de leurs enfants, peu importe leur philosophie de l’éducation.
  2. L’ACPEQ favorise d’abord l’éducation et la socialisation des enfants dans le cadre naturel qu’est la famille.
  3. L’ACPEQ reconnaît que l’État a un intérêt dans l’éducation des enfants, mais elle affirme qu’un tel intérêt est subordonné à la responsabilité des parents à cet égard.
  4. L’ACPEQ estime que le droit à l’éducation à la maison n’inclut pas seulement le droit de choisir l’endroit où l’éducation a lieu, mais aussi le droit d’en déterminer le contenu, les méthodes et le moment propice.
  5. L’ACPEQ maintient que l’évaluation des enfants fait partie intégrante du processus éducatif et que, par conséquent, les parents ont le droit ultime et la responsabilité de déterminer les modalités de l’évaluation.
  6. L’ACPEQ maintient que l’État doit exercer son intérêt dans l’éducation des enfants par les moyens les moins envahissants.
  7. L’ACPEQ pratique et recommande, en conformité avec sa philosophie, une politique d’interaction constructive dans ses relations avec les fonctionnaires du ministère de l’Éducation (spécifiquement les fonctionnaires de la DEM) et les administrateurs des commissions scolaires.